Chaleur. Four. Sauna. Soleil. Chaud.
Le mois d’août tire sa révérence en nous offrant un disque de feu des plus éclatant. Apollon lui-même en serait jaloux. Et septembre d’accepter ce lumineux présent pour quelques temps encore. La canicule fait donc son grand retour sur la métropole québécoise. Implacable. Même Mister Freeze donne de sa personne et vient ravir les gorges assechées et bouillantes.
On a l’impression de revenir quelques mois en arrière où les 40°C étaient la norme, où le mode de vie avait un goût de méditerrannée. Cette chaleur, ce ciel bleu et ce soleil omniprésent me donne l’envie de prendre l’apéro au chant des cigales, un pastaga bien frais à la main et une olive à l’ail entre deux molaires. J’en salive presque. Pavlov me prendrait-il pour son chien ?
Septembre nous accueille donc en chaleur. Et on en profite. Le sombre murmure du calendrier nous fait penser que ce sont peut-être les derniers beaux jours de l’année. Et que la froide saison ne tardera pas longtemps avant de déposer ses valises par ici. Et donc, tel une hirondelle, moi de plier les miennes pour les emmener sous des latitudes que je n’ai plus vues depuis bientôt 11 mois. Drôle de sensation.
Dans la valse des allées et venues inhérente à l’appartement où je vis, un de nos voisins est reparti il y a quelques jours de l’autre côté de la grande flaque. Et je me suis brutalement rendu compte que dans 1 mois et demi ce serait à moi d’entrer dans la valse. Ce sera mon tour. Comme bien d’autres avant moi et encore bien d’autres après moi. 43 jours. Rien que d’écrire ce chiffre me fait violence. Dans 43 jours donc je serais parti. J’aurai dit au revoir, mais certainement pas adieu, à ce pays et ces quelques mois de mon existence.
Étrange sensation disais-je. Le verre est-il à moitié plein ou à moitié vide ? Ais-je hâte de rentrer ? Ais-je envie de rester ? 43 jours encore ou seulement 43 jours ? Dans ce genre de réflexion j’ai pour habitude de ne pas choisir l’un ou l’autre mais les deux. Je n’aime pas choisir. Je vais donc rentrer c’est certain, avec un morceau du Québec à jamais gravé en moi, dans 43 jours, point. Reviendrais-je ou pas, l’avenir seul nous le dira.
Je vous laisse admirer le seul nuage aperçu sous les 41 degrés de cette belle journée.
C'est drôle ça me fait bizarre aussi de lire ça, que, dans 43 jours, tu repars là-bas... Parce-que finalement, même s'il y a malgré tout 1h30 de route, qu'on ne se voit pas beaucoup, etc. Ben on se sent "proches", on a un peu comme si on a avait un "voisin connu"! ;o) Profite bien de ces derniers 43 jours... Et puis, bonne route pour cette dernière ligne droite... Biz, nous 4. (restent environ 230 jours pour nous... ;o) ) Quentin, Simon, Piet et moi.
RépondreSupprimerhéhé de fait mes voisins de Magog me manqueront un peu aussi oui! mais on se retrouvera bien vite autour d'un verre à discuter québécois pendant que les autres essaieront de nous comprendre! puis 200 jours c'est long puis c'est court itou!
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