Dimanche soir, 22h30. Je sais
maintenant où je dois retrouver Stéphane demain. Rendez-vous est
pris pour 15h à la gare de Toulon. C'est parti pour une dizaine de
jours de tournée sur la Côte d'Azur.
Trajet sans encombre. A mon arrivée à Toulon je reçois un message. « Salut Antoine. Je suis à la brasserie Maître Kanter à côté de la gare. A+ » Timing parfait, le temps de trouver où me garer et je franchis la porte coulissante automatique de la brasserie Maitre Kanter. Stéphane est là, il tient son bureau de campagne dans le fond de l'établissement et termine une aquarelle dans son carnet de voyage. Premiers échanges, premiers calembours, premiers rires, ça va bien se passer.
Trajet sans encombre. A mon arrivée à Toulon je reçois un message. « Salut Antoine. Je suis à la brasserie Maître Kanter à côté de la gare. A+ » Timing parfait, le temps de trouver où me garer et je franchis la porte coulissante automatique de la brasserie Maitre Kanter. Stéphane est là, il tient son bureau de campagne dans le fond de l'établissement et termine une aquarelle dans son carnet de voyage. Premiers échanges, premiers calembours, premiers rires, ça va bien se passer.
Nous nous mettons en route et faisons
les 200km qui séparent Toulon de Menton, première date de la
tournée. Et bon sang il fait magnifique. Soleil, ciel bleu, paysages
évoquant tantôt le lyrisme de Pagnol, tantôt un canyon du Nouveau
Mexique, des pins en veux-tu en voilà, le bleu de la mer en arrière
plan... Arrivés à Menton, surprise, c'est la fête du citron !
Nous apprenons au même instant que le citron de Menton est
particulier, unique presque et est très réputé dans la haute
gastronomie française. Même que les cours tsarine et victorienne se
pressèrent pour les citrons de Menton à une époque pas si
éloignée, fin du 19ème, hébergés dans l'imposant palais
d'Orient. Ville qu'apprécia également Jean Cocteau, tant et si bien
que plusieurs collections de ses oeuvres sont regroupées dans deux
musées. Digressions et esclaffades sur une de ses oeuvres rebaptisée
par nos soins « j'ai collé des cailloux ensemble ».
Fête du citron donc. A cette occasion
le jardin public de la ville est transformé pour un mois en sorte de
concentration de reproductions en oranges et citrons autour d'un
thème différent chaque année. Et 2013 mets à l'honneur le fameux
« Tour du monde en 80 jours » de Jules Vernes, normal
c'est la 80ème édition de cette fête de l'agrume. Ce qui nous
permet une visite classico-kitsch de ces jardins (à 10 balles
l'entrée, pour pas oublier qu'on est à quelques kilomètre de
Monaco) où se trouvent des reproductions fidèles de la statue de la
liberté, de Big Ben, du Taj Mahal entre autre, le tout chapeauté
par Phinéas Fog dans son ballon. C'est plus un piège à vieux
touristes qu'autre chose !
Pour nous remettre de nos émotions nous déambulons au hasard de nos conversations à travers la vieille ville, entourés de palmiers et d'accents italiens, la frontière est très proche. Et nous échouons sur la plage, armés d'un solide saucisson aux herbes et d'un reste de vin rouge italien. Moments presque irréels où l'esprit voyage entre les mouettes et goélands, réchauffé par un soleil généreux. On est en février, on a du mal à le croire. La tournée commence bien. On pourrait être plus mal.
Après une dizaine de lacets serrés sur une petite route de montagne nous voilà arrivés à notre premier lieu de représentation. La bâtisse surplombe la ville de Menton et nous offre une vue panoramique entre montagne et mer. Waw ! Accueil très bien, nous montons la pièce, la lumière, le son, décors... rapide filage et puis c'est parti pour la première de la dizaine de dates et ma première de cette pièce. Tout se passe bien, chouette échange avec le public à la fin, bien.
Pour nous remettre de nos émotions nous déambulons au hasard de nos conversations à travers la vieille ville, entourés de palmiers et d'accents italiens, la frontière est très proche. Et nous échouons sur la plage, armés d'un solide saucisson aux herbes et d'un reste de vin rouge italien. Moments presque irréels où l'esprit voyage entre les mouettes et goélands, réchauffé par un soleil généreux. On est en février, on a du mal à le croire. La tournée commence bien. On pourrait être plus mal.
Après une dizaine de lacets serrés sur une petite route de montagne nous voilà arrivés à notre premier lieu de représentation. La bâtisse surplombe la ville de Menton et nous offre une vue panoramique entre montagne et mer. Waw ! Accueil très bien, nous montons la pièce, la lumière, le son, décors... rapide filage et puis c'est parti pour la première de la dizaine de dates et ma première de cette pièce. Tout se passe bien, chouette échange avec le public à la fin, bien.
On plie, on remet le tout dans la camionnette puis la directrice du centre, fort sympathique d'ailleurs nous propose un dernier verre, et ô miracle de la Jupiler pression ! Accompagnés de Christian et d'Attila, des vieux de la vieille de la région, nous discutons de tout et de rien, nous écoutons ces gens de la région, nous renseignons sur le chemin de demain, nous inquiétons des spécialités locales à ne pas rater et tombons sur une conclusion magistrale à propos du carnaval de Menton, cette fameuse fête du citron c'est très « mange-chrétien » ! Celui de Nice aussi apparemment. Une vraie pompe à fric ! Les aiguilles tournent et nous rentrons à l'hotel sans manquer de reconduire Attila chez lui, à 7km de là. Il était prêt à partir à pied. Vraiment une belle et chouette personne que ce vieil Attila. Une chouette soirée aussi.
1. orangers et citroniers
2. le royaume du kitsch au pays des agrumes
3. pause-midi!
4. vue depuis la salle de représentation
eh bien Antoine !félicitations , je n'avais plus été sur ton site depuis un laps de temps.
RépondreSupprimerMais quelle belle expérience !
bonne continuation dans ce travail
Philippe